Jeux solo 2025 : incontournables d’aujourd’hui et pépites de demain

Alors que les expériences multijoueurs dominent l’industrie, les jeux solo continuent d’occuper une place centrale dans le quotidien de nombreux joueurs. Cet automne, une série de titres très attendus vient renforcer une offre déjà riche. Remakes cultes, RPG narratifs, aventures contemplatives : on fait le point !

Le jeu solo résiste et séduit toujours autant

À rebours des tendances connectées, le succès des jeux entièrement jouables en solo ne faiblit pas. Les joueurs PC continuent, par exemple, de plébisciter des titres comme God of War (2018), Minecraft, The Witcher 3: Wild Hunt, ou Portal 2. Ces jeux restent en tête des préférences, portés par leur qualité d’écriture, leur gameplay immersif et leurs expériences sans interruption.

Certains classiques indémodables comme Monkey Island 2, Day of the Tentacle, Outcast ou The Secret of Monkey Island, sont quant à eux la preuve que les jeux à forte narration, même datés, conservent un pouvoir d’attraction fort sur le long terme.

Sur le terrain plus moderne, on retrouve également une cartographie du solo version 2025, avec des œuvres comme Hollow Knight, Elden Ring, Bloodborne, Cyberpunk 2077, ou Final Fantasy VII Remake Intergrade. Ces jeux sont plus récents, mais partagent une ambition scénaristique forte. Leur direction artistique et leur liberté d’action leur confèrent une belle longévité.

Une diversité de formats toujours plus large

Le jeu solo ne se limite plus à un genre. Aujourd’hui, il s’incarne aussi bien dans l’open world narratif, que le visual novel, le jeu d’enquête, le plateformer poétique, ou encore les RPG à l’ancienne. Parmi les titres les plus marquants de cette année encore en haut de l’affiche :

  • Divinity: Original Sin II, pour les amateurs de stratégie et de choix moraux complexes.
  • Titanfall 2, dont la campagne solo reste saluée comme l’une des plus inventives du genre FPS.
  • What Remains of Edith Finch, qui illustre l’essor du récit interactif.
  • Stardew Valley, preuve qu’un projet indépendant peut encore se hisser au rang de jeu culte.

Cette variété reflète une demande multiple : certains recherchent l’aventure cinématographique alors que d’autres préfèrent l’expérience contemplative, ou l’exploration non guidée.

Une fin d’année riche en nouveautés solo

L’agenda de fin 2025 confirme l’importance des jeux solo dans les stratégies des éditeurs. Une concentration inédite de sorties AAA et indés est prévue pour les derniers mois de l’année. Parmi les titres à surveiller :

  • Silent Hill f (25 septembre) : un reboot narratif qui transpose la saga dans le Japon des années 60, avec Ryūkishi07 à l’écriture.
  • Sword of the Sea : un voyage méditatif en hoverboard dans des ruines aquatiques, signé Giant Squid.
  • Ghost of Yōtei : suite directe de Ghost of Tsushima, dans un Japon enneigé trois siècles plus tard.
  • Little Nightmares III : premier volet de la saga jouable en coopération, sans abandonner pour autant l’ambiance oppressante.
  • The Outer Worlds 2 : le retour du RPG satirique d’Obsidian, avec encore plus de choix moraux et de factions.
  • Légendes Pokémon Z‑A : nouvel opus futuriste dans la région de Kalos, avec une ville inspirée de Paris.
  • Octopath Traveler 0 : un préquel en HD-2D, pour remonter aux origines du monde d’Orsterra.

À noter également le report de GTA VI à mai 2026, qui laisse le champ libre à ces productions. La concurrence d’un mastodonte du marché arrivera plus tard.

Switch 2, horreur interactive, narration coopérative : les tendances à suivre

Plusieurs signaux faibles émergent des sorties à venir :

  • La Switch 2 entre discrètement dans le paysage, avec plusieurs titres optimisés ou annoncés (Pokémon Z‑A, Hogwarts Legacy…).
  • Le retour de l’horreur solo, avec des productions ambitieuses (Silent Hill f, Little Nightmares III) qui misent davantage sur l’ambiance que sur l’action.
  • L’essor de la coopération scénarisée, comme dans Little Nightmares III, où deux joueurs peuvent progresser ensemble dans une aventure narrative.

Ces évolutions montrent que le solo ne s’oppose pas au multijoueur, mais l’intègre différemment, avec des interactions plus narratives et émotionnelles que compétitives.

Le solo, un pilier plus actuel que nostalgique

Le succès des jeux solo ne repose plus uniquement sur la nostalgie. Il s’appuie plutôt sur une volonté d’immersion, un besoin de contrôle, et une connexion émotionnelle aux personnages que peu de jeux multijoueurs peuvent offrir.

Avec des sorties majeures, des remakes attendus et une créativité toujours renouvelée, le jeu solo semble avoir retrouvé une place solide et pérenne dans un paysage vidéoludique en perpétuelle mutation.