Depuis plus de 35 ans, The Legend of Zelda, le plus grand RPG jamais créé, nous embarque dans des aventures épiques où exploration rime avec réflexion. Au cœur de cette expérience ? Les donjons. Véritables piliers de la saga, ils nous marquent non seulement par leur design ingénieux, mais aussi leur ambiance unique et leurs énigmes redoutables. Aujourd’hui, on vous propose de découvrir (ou redécouvrir) un classement des 10 donjons les plus marquants de toute la série. Nostalgie, frissons et surprises garantis !
10. Le Temple de la Forêt – Ocarina of Time (1998)
Premier véritable donjon de Link adulte, ce temple frappe fort. Ambiance mystérieuse, architecture organique, et ennemis coriaces, entre autres, tout y est. Le thème musical hypnotique nous plonge également dans une atmosphère presque mystique. C’est aussi ici que l’on comprend que la suite de l’aventure sera bien plus sombre que les premières heures. Mention spéciale au boss fantomatique Phantom Ganon et son affrontement dans le tableau.
9. Le Palais de Pierre – Majora’s Mask (2000)
Majora’s Mask étant un OVNI dans la saga, ses donjons sont tout aussi étranges. Le Palais de Pierre joue littéralement avec la gravité. Certaines salles se retournent complètement, bouleversant ainsi votre perception du jeu. Ajoutez à cela un décor gothique superbe, une gestion du temps stressante, mais aussi un boss final aux allures de colosse psychédélique. Un ovni dans l’ovni.
8. Le Temple de l’Eau – Ocarina of Time (1998)
Oui, celui-là. Le plus célèbre… et sans doute le plus redouté. Le Temple de l’Eau est devenu légendaire pour son level design tortueux et sa gestion parfois frustrante du niveau de l’eau. Mais on ne peut nier son intelligence, sa beauté sous-marine, et bien sûr le face-à-face glaçant avec Dark Link, l’un des combats les plus symboliques de la série.
7. Le Palais du Crépuscule – Twilight Princess (2006)
Ce donjon brille grâce à sa direction artistique. Baigné dans une lumière étrange, entre technologie et magie noire, ce palais marque en effet une rupture dans le rythme du jeu. Les puzzles basés sur l’utilisation de la lumière sont brillants, et le boss Zant, à la fois ridicule et terrifiant, clôt ce temple avec panache. Une expérience sensorielle à part.
6. La Tour de Pierre – The Legend of Zelda: Spirit Tracks (2009)
Un peu sous-estimé, ce donjon central est revisité plusieurs fois dans l’aventure. Il introduit un gameplay asymétrique avec les Esprits, rendant ainsi chaque visite unique. C’est un bel exemple de l’innovation permanente de Nintendo sur DS, et un donjon central vivant qui évolue aussi avec le joueur.
5. La Forteresse Maudite – The Wind Waker (2002)
C’est l’un des rares donjons sans épée au départ. On y infiltre une forteresse à la Metal Gear, dans une ambiance de tension pure. Le contraste entre la direction artistique colorée du jeu et cette séquence sombre donne un cachet inoubliable à ce passage. Une leçon d’ambiance et de narration environnementale.
4. Le Mont du Péril – A Link to the Past (1991)
Premier vrai défi de l’époque SNES, ce donjon mêle verticalité, énigmes en plusieurs étapes et une difficulté bien dosée. Le tout dans un décor de lave et de pierre brûlante. Le boss, Trinexx, pousse également à utiliser intelligemment les bâtons de feu et de glace. C’est le donjon qui a posé les bases modernes des défis de fin de jeu.
3. Le Temple du Temps – Twilight Princess (2006)
Retour dans un lieu culte… mais dans une version réinventée. Ce temple joue à la fois sur les voyages dans le temps, mais aussi sur le contrôle de statues géantes. C’est un concentré de nostalgie, de musique envoûtante et de gameplay parfaitement calibré. Une ode au passé de la saga, tout en innovant.
2. Le Château d’Hyrule – Breath of the Wild (2017)
Ce n’est pas un donjon au sens classique, mais c’est le donjon final réinventé pour l’open world. On y entre librement, par n’importe quel côté, et l’architecture raconte littéralement la chute du royaume. C’est une masterclass de level design non linéaire, avec exploration, tension et récompense à chaque détour.
1. Le Masque Majora – Majora’s Mask (2000)
D’accord, ce n’est pas un donjon à proprement parler… mais il est le donjon mental ultime. Tous les donjons du jeu mènent à lui. Et l’affrontement final avec Majora — en trois phases, avec des transformations de plus en plus dérangeantes — reste une claque psychologique. Une fin qui transcende le gameplay, pour devenir une expérience quasi mystique.
Ce qui rend un donjon inoubliable dans Zelda
Un bon donjon Zelda, ce n’est pas juste des puzzles ; mais un mélange subtil de level design intelligent, d’ambiance musicale marquante, de boss mémorable, et de progression gratifiante. Ce sont ces éléments qui nous restent en tête des années plus tard, comme une cicatrice émotionnelle d’une aventure gravée dans le cœur.
Et vous, quels donjons vous ont marqué ?
Est-ce que vous avez sursauté face à Bongo Bongo dans Ocarina of Time ? Ou perdu des heures dans le Temple de la Mer de Phantom Hourglass ? Partagez vos souvenirs et vos donjons préférés en commentaire !
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